Rebonjour, des rencontres et un podcast au service des étudiants
Rebonjour, est un cycle de rencontres entre étudiants et diplômés de l’ESAL Metz. Ce projet unique, qui débute fin 2024, propose aux étudiants des échanges riches et authentiques, enregistrés et diffusés sous forme de podcast.
Rebonjour est un espace de partage et de transmission, où les alumni reviennent sur leur parcours, de l’école au monde de l’art, face aux étudiants. Ensemble, ils explorent les défis et les apprentissages de la vie artistique : des choix professionnels aux moments marquants en passant par les doutes et les réussites. Chaque épisode est une rencontre vivante entre diplômés et étudiants, où se croisent des histoires personnelles, des choix professionnels et des moments marquants de la vie artistique. Les alumni partagent ce qu’ils ont appris : les émotions traversées, les décisions, et les leçons de leurs expériences. Ce podcast est aussi là pour désacraliser les décisions de carrière et offrir des pistes aux étudiants en quête d’inspiration et de repères.
Ces rencontres ont lieu environ une fois par mois dans l’auditorium de l’école.
Rebonjour est une initiative de Morgane Ahrach, diplômée de l’école et qui fait partie des dispositifs d’accompagnement au parcours professionnel de l’ÉSAL. Ces rencontres permettent de constater des parcours multiples après un DNSEP et de poser des questions, d’échanger sur des sujets essentiels à la pratique artistique et d’imaginer les prochaines étapes du parcours créatif unique des étudiants en école d’art.
— mercredi 23 avril : Fabrice Jallet (FLUXUS)
— jeudi 22 mai : Loïc Lusnia
— jeudi 5 juin : Enora, Soline et Valentine « 1ans après » ?
Chaque épisode est enregistré et diffusé sur plusieurs plateformes de podcast:
Spotify / Apple podcast
Rebonjour – épisode 7 : Un an après le diplôme
Enregistrement en live : 5 juin à 18h
Disponible à l’écoute à partir du 16 juin
Un an après l’école… ça va ?
Dans ce nouvel épisode du podcast Rebonjour, l’ESAL donne la parole à quatre jeunes diplômées qui reviennent sur leur première année après l’obtention de leur diplôme. Entre doutes, révélations, émotions et apprentissages, elles partagent avec sincérité ce moment charnière de leur parcours artistique.
Plasticienne & photographe (DNSEP Communication ÉSAL 2024).
Née avec une anosmie congénitale — une absence totale d’odorat — j’ai très tôt été confrontée à une autre manière de percevoir le monde. Ce manque sensoriel est devenu une force créative : il me pousse à explorer les frontières entre le visible et l’invisible, à interroger les absences, les silences, la mémoire et la distance. À travers la photographie, la performance et l’installation, je développe une pratique sensible, à l’écoute des corps, des émotions et des temporalités fragiles. Mes projets évoquent l’adaptabilité, le soin, la perception altérée et le lien entre les êtres. Ils se construisent aussi dans la rencontre — avec les publics, les espaces, les récits — et donnent voix à celles et ceux que l’on n’entend pas toujours. Mon travail se déploie autant dans les espaces d’exposition (BPM, Promenades photographiques, Constellations…) que dans des démarches de transmission et d’inclusion artistique, notamment à travers mon projet L’Art aux sens larges que je mène en parallèle de mon travail de chargée de médiation et de développement des publics pour le Festival international Constellations de Metz.
Instagram : @solinepn / LinkedIn : Soline Pin
Autrice-illustratrice ((DNSEP Communication ÉSAL 2019 + DNSEP ENSAD 2024).
Je me suis ces dernières années spécialisée dans la narration: mon projet de diplôme a directement consisté en l’écriture et l’illustration d’un livre jeune public intitulé Adèle dans le décor. Formée au dessin et à la gravure, je développe ma pratique autour de la trame et de la hachure que l’on peut retrouver dans la technique de la gravure taille-douce. J’utilise donc le rotring et l’encre noir. Ainsi, à travers le dessin et l’écriture, je propose un univers ancré dans le réel mais qui devient fantasmagorique de par l’utilisation du collage et de l’hybridation. Le livre est un support privilégié dans ma pratique car il me permet de déployer mon univers à travers des textes illustrés. Ceux-ci se présentent comme des histoires fantastiques, entre imagination et folie. Ce livre ce veut aussi humoristique ! Je tente d’y donner à voir un sous-texte que j’espère plein de cocasserie et de drôlerie. J’utilise donc une écriture et un dessin surchargés, saturés, faisant la part belle aux mots-valises que j’invente et qui mettent en lien texte et image avec les hybridations présentes dans mes dessins.
Instagram : @camillelbart
Autrice-illustratrice (DNSEP Communication ÉSAL 2024).
Je m’inspire des fleurs, de la nature, des gens qui m’entourent pour écrire des poèmes et illustrer des jardins fleuris sur papier comme sur vitrine. Les couleurs intenses de mes illustrations compensent la mélancolie de mes textes, entremêlant des émotions vives. Mon trait volontairement naïf est une réponse à la brutalité du monde et des autres.
Entre deux dessins de tulipes, je pose mon crayon pour le transmettre à mes élèves. Depuis peu, je suis Référente Pédagogique en illustration à l’EDAA, dans la ville de Reims. Tout en continuant mon activité de free-lance en parallèle.
J’oscille entre marchés, ateliers, livre(s), réseaux sociaux, projets illustrés variés, et maintenant école dans mon nouveau rôle de professeure.
Instagram @_enorette / Tiktok @enorette
Designeuse graphique et photographe (DNSEP Communication ÉSAL 2024).
Je suis designeuse graphique et explore les multiples facettes de l’image à travers l’édition, la typographie, les affiches et les flyers. Je crée mes titrages comme logo et visuel d’ensemble. j’utilise l’image comme narration et l’écriture comme voix-off. Mon travail, inspiré par le cinéma, s’étend également vers la photographie et la vidéo. La lumière et ses atmosphères sont des matériaux dans mes créations où la rêverie tient une part importante. Grâce à mes recherches typographiques, même les génériques de mes projets deviennent des espaces vivants. Aujourd’hui en freelance, je fais partie du média indépendant première pluie où j’assure la da du magazine trimestriel depuis 2021.
Mail : valentine.poulet@orange.fr / Insta : vaalentine.poulet / Site : valentinepoulet.myportfolio.com
Rebonjour – épisode 6 : Loïc Lusnia
live : 22 mai 2025
Loïc Lusnia est un artiste français originaire de Metz, diplômé d’un Master en communication visuelle de l’École Supérieure d’Art de Lorraine. Inspiré par la culture pop des années 1990 et 2000, le skate, le punk rock et les dessins animés de Cartoon Network, il développe un univers singulier où se mêlent illustrations, peinture et tatouage.
Son travail se distingue par des compositions éclatantes, où cohabitent des éléments issus d’inspirations variées, allant du design à l’architecture, en passant par la faune et la flore. Cette diversité témoigne de son envie de répertorier tout ce qui, à ses yeux, mérite attention dans le monde qui l’entoure.
À travers un jeu subtil de double lecture, ses illustrations oscillent entre optimisme et pessimisme face à notre époque. La nature y reprend ses droits, s’imposant face aux traces de l’activité humaine dans des compositions luxuriantes et exotiques.
Que ce soit à travers des affiches, des collaborations avec des marques de vêtements ou des fresques murales, Loïc cherche sans cesse à confronter puis à réunir l’homme et la nature dans des compositions surprenantes. Son attrait pour le graphisme et le tatouage transparaît dans chacune de ses œuvres, où la mise en page et la structure visuelle sont pensées avec la même rigueur qu’un texte sur une affiche.
Rebonjour – épisode 5 : Fabrice Jallet (épisode spécial)
23 avril 2025
Ancien responsable du Pôle national Musique & Innovation de l’IRMA (Centre National de la Musique), Fabrice Jallet s’est installé à Metz en 2020. Il y exerce plusieurs fonctions :
– Responsable de l’accompagnement à BLIIIDA, tiers-lieu culturel de Metz
— Coordinateur de l’Incubateur Fluxus, programme d’accompagnement des artistes et entrepreneurs culturels du Grand Est
— Membre du collège du réseau Tiers-Lieux en Grand Est
L’intervention proposée prend la forme d’un épisode spécial, pensé pour éclairer, rassurer, faire sourire et surtout… permettre d’y voir plus clair sur les questions liées à l’administration, à l’insertion professionnelle et aux trajectoires post-diplôme.
À travers un décryptage des écosystèmes dans lesquels les créateur·rice·s peuvent évoluer — avec ou sans étiquette — il s’agira d’envisager les possibles : qu’ils prennent la forme d’une ligne droite ou d’un labyrinthe joyeusement assumé.
Artistes-auteur·rice·s, comédien·ne·s, musicien·ne·s, réalisateur·rice·s, designer·euse·s, photographes, graphistes, écrivain·e·s, porteur·se·s de projets associatifs, curateur·rice·s, ou encore praticien·ne·s pluridisciplinaires aux casquettes multiples… tous les profils sont concernés.
La rencontre se déroulera dans une atmosphère détendue et participative — brainstorming intensif, carnets et stylos en main, le tout confortablement installé… avec quelques douceurs à partager, comme toujours.
Un petit cadeau est prévu pour les 30 premier·ère·s arrivant·e·s.
Rebonjour – épisode 4 : Tanoé Ackah
Auteure et plasticienne ivoirienne, Tanoé vit et travaille à Metz.
L’unique point de départ de ses œuvres est le souvenir d’enfance à partir duquel elle aborde différentes notions, principalement celles de la mémoire, du deuil et de la résilience. Interrogeant nos mécanismes et objets de mémoire tel que les photographies et l’héritage familial, la reproduction et la collection, le rituel et la symbolisation, elle puise dans le folklore de l’enfance ainsi que dans l’histoire intime pour en offrir une lecture sensible, poétique et universelle.
Par la restauration des souvenirs et le rituel de mémoire, elle manipule notre matière historique et intime. Parfois, il en sort des gestes, des entités réparatrices que sont les figures dans ses récits et ses collages, ou encore des fleurs. Elle matérialise alors ces recherches sous forme de performances, de collage, d’édition, de vidéographie ou encore d’installation.
Rebonjour – épisode 3 : Romain Vadala
« C’est un marathon, ce n’est pas un sprint »
Le travail de Romain Vadala explore les identités contemporaines dans un monde où réel et virtuel s’entrelacent. À travers la photographie, l’écriture et la narration visuelle, il questionne comment les images médiatiques et les récits façonnent notre perception de nous-mêmes et des autres.
En s’inspirant des codes visuels de la mode, de la publicité et des récits numériques, il déconstruit les normes qui sous-tendent nos représentations. Ses productions interrogent les tensions liées à l’affirmation de soi dans un univers saturé d’images et hyperconnecté, où écrans et réseaux sociaux redéfinissent les relations humaines et la perception des corps.
Ses séries photographiques et récits visuels mettent en lumière la fluidité des identités, les libertés et contraintes liées au numérique, tout en réfléchissant à ce qui subsiste d’intime et d’authentique. Son travail invite à repenser l’équilibre entre l’individu et ses représentations, dans un monde en constante mutation.
https://romainvadala.cargo.site/
https://www.instagram.com/romainvadala/
https://cac-synagoguedelme.org/fr/guesthouse/40-romain-vadala
Rebonjour – épisode 2, avec Cécile Rivet
« Vaut mieux tenter un truc et échouer, plutôt que de ne rien faire du tout ».
Cécile Rivet est artiste auteure, née à Metz en 1992, diplômée de L’ESAL en 2018. Elle a commencé à dessiner pendant ses études, comme une manière de s’échapper de tout ce qu’elle ne parvenait pas à intégrer, de tout ce qui débordait de son cadre fragile, aussi bien intime que social. Ses « dessins vomis» sont une sorte de journal intime public, une mise à nu d’un alter ego encore plus paumé qu’elle, mais qui, lui, n’a aucune prétention à être autrement.
C’est aussi pendant ses études qu’elle découvre par accident le documentaire : une forme de cinéma qu’elle travaille comme ses dessins, un peu à l’arrache et avec son portable dans le mauvais sens. Son diplôme en poche, elle fait un bref passage à la capitale pour faire comme tout le monde, mais se rend vite compte qu’elle ne s’y sent pas chez elle. Elle décide donc de rentrer dans son Grand Est natal pour continuer son joyeux bordel. Elle s’amuse alors à tout mélanger, créant un désordre grinçant, mais quand même marrant où se côtoient le dessin, le documentaire ou encore l’animation. Tentant de garder le cap et toujours en quête d’un équilibre qui s’avère parfois complexe à trouver, elle continue à bricoler ses films, demandes de subventions et autres billets d’humeur autocentrés qui racontent ses petites préoccupations quotidiennes. C’est en allant à la rencontre des autres, pour tenter de comprendre comment diable ils arrivent à démêler tout ce brouhaha qu’elle questionne la société zinzin dans laquelle nous évoluons et cherche la place que son être écorché et bougon pourrait y prendre.
Rebonjour— épisode 1 avec Paolo Del Vechio
« Créer sa zone & croire en son authenticité »
Paolo Del Vecchio est un artiste et alumni, diplômé DNSEP Art 2018, dont le travail oscille entre divers supports et médiums. Lors de cet épisode, Paolo nous parle de son cheminement personnel, de ses sources d’inspiration et des étapes qui ont marqué sa carrière. Il partage également des réflexions sincères sur les décisions clés qu’il a dû prendre et les leçons qu’il en a tirées.
Paolo Del Vecchio est un artiste franco-italien né à Metz en 1990, diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine. Il vit à Paris et travaille entre la France et l’Italie. Fasciné par l’objet comme marqueur culturel, il débute sa formation en école de design produit avant de se recentrer, en école d’art, à l’exploration des mécanismes de constructions des identités. Dès ses débuts, il investit le terrain du football, non pas comme sujet sportif, mais comme phénomène universel, incontournable et miroir déformant de notre société. De l’objet à l’image en passant par la performance, son travail à la fois visuel et expérientiel se déploie sous différentes formes et médiums, créant ainsi un univers hybride et singulier.
Alumni, diplômé DNSEP Art, 2018